ODNA

Warning : +20 points de follitude inside
Et j'en profite pour mettre à jour le JukeBox avec un BestOf Madge.

ODNA

Une nouvelle galette de Madonna est toujours un "moment plaisir" pour moi et aussi  une occasion de m'amuser à pasticher la couverture à ma sauce...
MDNA sera donc dans les bacs dès lundi.
Mais grâce à MSN&SOSH, il tourne en boucle de manière officielle dans une qualité bien meilleure que le leak de mardi...
Je me trémousse donc sur ma chaise en écrivant ces quelques lignes...

Alors, MDNA est-il à la hauteur des espérances et des rumeurs qui tiennent les fans en haleine depuis des semaines ? En une question : mieux que Ray Of Light ou pas ?
Mmmm... Let's see... Puissant, c'est certain, après l'avenir le dira...
Les deux premiers singles laissaient présager une certaine continuité avec les thèmes (trop ?) légers des albums précédents. La bonne surprise est que Madonna renoue avec des textes plus profonds et va puiser là où ça lui fait mal. Je vais essayer tout de même d'être un peu objectif et avouer dès à présent que l'oreille aura besoin de plusieurs écoutes pour digérer la mièvrerie assumée de certains morceaux.

Girl gone wild
De la dancefloor typique version Madonna, on n'est pas bien loin de Celebration. D'autant plus efficace que les paroles ne volent pas bien haut. Faudrait pas se froisser le neurone sous les spotlights non plus.
Le clip vidéo qui accompagne le single a un goût de sa période 90's Erotica qui n'est pas pour me déplaire.

Gang bang
Le crime passionnel mis en scène par Madonna, franchement ça le fait. Un titre bourré d'innovations sous amphét'. J'aime l'originalité de ce morceau, très cinématographique, sa lente progression jusqu'à l'explosion où elle vomit littéralement sa haine dans des "Dive Bitch" très classieux.
Mention spéciale "Tarantino"

I'm addicted
Après la puissance du morceau précédent, celui-ci sur la violence et l'emprise de l'amour semble répétitif et sans intérêt. Une erreur sur la tracklist, peut-être. Il aurait certainement été mieux placé avant Gang Bang. Juste sympathique, je suis loin de l'addiction. Dommage, le texte est recherché pour une déclaration d'amour.

Some girls
Alors, là... Je ne comprends pas. Voilà donc le titre que je vais zapper à chaque fois. Trop d'AutoTunes, trop de Vocoder... Une impression d'un mauvais recyclage par William Orbit de son propre Ray of Light. Et là, le texte est loin de relever le niveau. Neeeext !

I don't give a
Madonna et Nicki Minaj en mode rap, ça passe mieux que la tirade d'American Life. On retrouve un de ses thèmes fétiches : Sois toi-même et envoie chier les critiques. Dans ce registre, je préférais de loin le somptueux Like It Or Not. On rira aussi peut-être sur les petites piques envoyées à son(ses) ex-mari(s). Mais bon, pas mal.

Turn up the radio
Martin Solveig a mangé Get Together tout cru, l'a digéré pour accoucher de ce titre. Ça le fait, un single potentiel qui pourrait exploser en version live.

Give me all your luvin'
Le titre calibré pour le Superbowl donc, ambiance pom-pom-girl sous acid.
J'avais bien aimé le clip du collectif Megaforce, ils m'ont fait penser à Marcia Baïla des Rita Mitsouko, certainement ce que Mondino a fait de mieux en vidéo.

B-day song
Direction les 70's avec guitares et tambourins. Manque plus que les pétards et les pattes d'eph. Une chanson-gag qui aurait juste mérité de figurer en bonus. Finalement, cette chanson peut être aussi irritante qu'un anniversaire...

Superstar
Là où la Cougar compare son new french boy toy à Marlon Brando, James Dean, César et j'en passe... C'est la minute humour, je crois. C'est romanticoncon à souhait, d'une mièvrerie assumée, mais ça passe. Je compte sur la mélodie entêtante et  le temps pour me faire apprécier.

I'm a sinner
Alors là, j'adore ! Les sons électro-70's, le texte provocant à souhait. Une nouvelle grande collaboration Orbit-Madonna dans ce remix de Beautiful Stranger, Ray of Light sur le thème de Like It Or Not.
Les Woooh-Woooh finaux me font terriblement penser à Sympathy for the Devil, ce qui n'est pas pour me déplaire non plus.
Mention spéciale "Me like it !"

Masterpiece
Pause balade romantique avec ce morceau primé aux Golden Globes (RIP Elton John).
Un très beau texte sur la mise en piédestal de l'être aimé et  la difficulté de se sentir inférieur à lui.

Falling Free
Certainement le texte le plus profond de l'album. J'aime. Beaucoup. Vraiment. Si, si...
Epuré à souhait, Orbit a su le mettre en valeur.
Mention spéciale  "Read the lyrics bitch !"

Love Spent
Bon rythme avec des décrochages mélodiques surprenants. L'impression d'avoir trois morceaux différents en un... J'ai un peu de mal à accrocher cependant.

I Fucked Up
La chanson sur la reconnaissance de l'échec. Sobre et terriblement efficace avec de superbes envolées. Bien loin de la vulgarité à laquelle on aurait pu s'attendre avec un titre pareil.
Dès la première écoute, j'ai eu cette pensée pour la phrase de Frédéric Dard "Si j'avais su que je l'aimais tant, je l'aurais aimé davantage". I Fucked Up en est une parfaite déclinaison.
Mention spéciale "On est tous passé par là".

Beautiful Killer
Comme un air de répétition aussi bien pour ce qui est du thème abordé que de la musique.

Best Friend
On retrouve le thème de la perte et du constat d'échec. C'est dark et ça saigne. J'aime bien.
Le "It's so sad that it had to end !" conclut ce titre et par la même occasion l'album.
 
Verdict :
Du bon son, des bons textes, la vieille revient en force avec la volonté affichée d'en découdre avec ses rivales du moment. On ne pourra pas dire qu'elle ne s'accroche pas avec rage à sa couronne.
Je ne sais pas si cet opus restera dans les annales de la même façon que le mythique Ray of Light, mais il aura cependant le mérite de me faire oublier le pire de Hard Candy et de Confessions on the Dancefloor.
Je suis impatient de voir ce que cela va donner au Stade de France le 14 juillet prochain. On peut s'attendre à un tableau assez violent avec guns et hémoglobines en veux-tu en voilà. Les critiques et les bien-pensants vont pouvoir se lâcher.
 
Sinon, j'aime beaucoup les deux photos suivantes du livret (surtout celle avec le soutif jockstrap) et je suis bien content que Madonna ne les ait pas choisies pour la cover de l'album. Elles auraient été bien plus embarrassantes à détourner ;-)
 


Bon maintenant, après un papier pareil, va falloir trouver un moyen de regagner un minimum de dignité et de crédibilité...
Je ne suis pas (si) folle, vous savez !

L'Etrange Expo de Monsieur Tim

Tim Burton

Ai-je déjà confié sur ce blog mon immense admiration pour Tim Burton ? Probablement, ou pas, je ne sais plus. Qu'importe.
J'aime l'homme, son look décalé, déchiré, qu'on croirait sorti tout droit d'une essoreuse.
J'aime l'artiste, la poésie de son univers sombre, peuplé d'hommes-enfants, de marginaux, d'individus à l'incroyable grandeur d'âme.
J'aime l'homme, son côté lunaire, qui semble être détaché de la réalité d'un monde qui se croit moderne, et qui pourtant en est un fin observateur.
J'aime l'artiste, sa fidélité à ceux qui ont fait son succès : Johnny Deep, son double fétiche, Helena Bonham Carter, épouse et merveilleuse actrice, sans oublier Danny Elfman qui signe les musiques si indissociables de ses films.
J'aime ses parapluies, ses maisons délabrées, ses escaliers casse-gueules, ses arbres torturés, ses costumes élimés, ses ponts...
J'aime ses cubes, ses rayures, ses damiers, ou ses spirales.
Oui, je suis fan.
 

Affiche de l'Exposition Tim Burton

Alors, quand j'ai appris que la Cinémathèque de Paris accueillait l'exposition que le MOMA avait consacrée à l'Artiste, bien entendu j'ai eu un orgasme instantané. Déjà 15 jours que je ronge mon frein, et que je saoule à grand coup de "Dis, c'est quand qu'on y va ?".
Et enfin, aujourd'hui, c'était le grand jour.
Rhaaaaa ! Ex-ta-ti-que !
 
Le moins qu'on puisse dire est qu'au niveau du contenu cette exposition est riche !
Tim Burton s'est prêté au jeu et a confié bon nombre de ses tableaux, esquisses, et diverses notes. Je le savais talentueux graphiste avant même d'être réalisateur, j'ai cependant été surpris par l'ampleur de ses œuvres.
 
 
Les premières salles rassemblent une quantité impressionnante de ses créations, fidèles à son univers déjanté et qui ne dépareilleraient pas dans un manoir gothique. A regarder certains tableaux et leur date, on devine que là sont nés certains des personnages qu'il a fait vivre sur grand écran.

Les salles suivantes sont dédiées à sa filmographie. On y retrouve avec délectation pour chacun d'eux de nombreux croquis, pistes de recherches, story-boards... et encore quelques accessoires ou décors mythiques comme un buisson géant sculpté et le costume intégral d'Edward aux Mains d'Argent, le masque-casque de Batman et une maquette de sa Batmobile, ou encore les nombreuses figurines de ses films d'animation comme Vincent, L'Etrange Noël de Monsieur Jack ou Les Noces Funèbres.
Là, imaginez-moi dans la peau d'un gosse dans les rayons d'un magasin de jouets. Je suis passé en mode "Caprice" devant le couple Victor et Victoria des Noces Funèbres, tapage de pieds inclus.
Me want. Me want. Me want.

Figurines Victor/Victoria de Les Noces Funèbres
Figurine Vincent de Vincent
 

Une halte s'impose aussi dans un petit auditorium avec quelques extraits de films, des scènes cultes. J'allais partir à cause d'une légère frustration (juste un extrait d'un film de Tim Burton est toujours frustrant) quand a été projetée la bande-annonce de son prochain film Dark Shadows. Si j'avais soigneusement évité jusque là de la découvrir sur le net (pour le bien de ma santé mentale), là il était impossible d'y résister.
Haaaan, comment ça déchire sa race... Et devinez qui va maintenant trépigner jusqu'au 9 mai ?



 

Sur le chemin du retour, nous évoquions la récente disparition de Moëbius.
Je me suis alors dit que je préfèrerais claquer avant Tim Burton. Juste histoire de ne pas m'effondrer en larmes. Mais à bien y réfléchir, cela voudrait dire que je manquerais ses derniers films, alors je me rétracte... Tant pis, je chialerai.

Ah, et puis, avant de vous laisser, comme c'est bientôt Noël (si, si, certainement dans un univers parallèle), si une envie soudaine vous vient de me faire un cadeau, vous pouvez suivre ce lien. Ce bouquin me comblerait de joie, sachez-le. La version Deluxe est à prix prohibitif, mais la Standard est abordable ;-)

Histoire de bien finir cette journée, je vais maintenant regarder la MasterClass de Tim Burton sur le site de la Cinémathèque...
Et puis ensuite, je ne suis pas encore fixé sur le choix du DVD. J'hésite encore entre Beetlejuice, Edward aux mains d'argent, Sleepy Hollow ou Les Noces Funèbres...
Cruel Dilemme...

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Tim Burton, L'Exposition.
A la Cinémathèque Française du 7 mars au 5 Août 2012

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