Dive with me

Voici donc un dernier papier pour clore ces vacances en Mer Rouge, celui dédié à la principale motivation de notre voyage.
La plongée-bouteille est pour moi un moment ambivalent : A la fois d'une intensité grisante, et d'une zénitude absolue. Passé le moment pénible de l'équipement, et du premier mètre un peu technique et délicat, je parviens enfin à faire le vide, à chasser les mauvaises ondes de la vie quotidienne : bien mieux qu'une séance de Yoga. Je n'ai jamais trouvé ailleurs pareille quiétude.

Il s'agissait d'un retour en Mer Rouge pour nous puisque c'est aussi dans ces eaux (à Hurghada) que nous avions fait quelques baptêmes et passé notre niveau Padi Open Water Diver. Mais à l'époque, nous n'avions pas de quoi faire de photos sous-marines. Notre équipement est encore rudimentaire mais mon petit doigt me dit qu'il ira en s'améliorant...


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Comme je l'ai dit dans un précédent papier, nous logions en face d'un massif corallien protégé, ce qui nous a permis de passer toutes nos journées à barboter avec une faune multicolore de poissons. Hélas, cette fois, nous n'avons pas eu la visite d'une troupe de dauphins. Mais quelques beaux spécimens tout de même. Je vous ai fait une petite sélection dans l'album-photo ci-contre.

Pour la première fois, nous avons passé une matinée avec un caméraman (Ahmed) qui a filmé deux de nos plongées. Une première de 50 minutes à 18 mètres (à Max Wells) et une seconde de 45mn à 15m (à l'Aquarium). Manque de bol, le vent du désert avait soufflé du sable la veille et la visibilité n'était pas optimale ce jour là.

Je vous ai fait un montage de ce film qui vous donnera une idée de ce que je peux ressentir et que j'ai toujours eu du mal à exprimer...
Y a qu'à lancer le player ci-dessous pour plonger avec moi. Bonne balade.

glouuup glouuup glouuup ! ;-)

Sur la route de Jérusalem

Israël n'étant qu'à un saut de puce, il aurait été dommage de ne pas faire un crochet. Ce jour là, le réveil a sonné à 5h du matin. C'est tôt pour des vacances, mais il fallait bien optimiser la journée au maximum, et il y avait tant à voir...

Hani nous mène à la frontière. Il a beau dire que les relations internationales sont paisibles, le nombre de contrôles routiers est impressionnant. Et voir chaque fois un garde faire le tour avec un miroir pour inspecter qu'il n'y a pas de bombe ou de passager illicite sous le véhicule n'est pas, bizarrement, ce qu'il y a de plus sécurisant.
Hani nous abandonne là en nous précisant que Daniel nous attend déjà de l'autre côté.
Nous voilà donc parti à pied vers les deux postes de douane. Je crois que je n'ai jamais de ma vie passé une frontière à pied et montrer autant de fois mon passeport et patte blanche.

Lever de soleil sur Israël

Un superbe lever de soleil nous souhaite la bienvenue en terre israélienne.
Et en effet, comme prévu, Daniel est là pour nous guider en "Terre Promise".
o°o
Ah Daniel... Ses yeux d'un bleu cristallin... Et...
Non, non, je ne vais pas vous faire le même coup érotico-porno que sur le précédent papier... Tout simplement parce que Daniel mesure 1m60 et a une barbichette blanche qui va de pair avec son âge plus que respectable !
o°o

L'impression que je garde de la ville d'Eilat n'est pas forcément très flatteuse, un sentiment de retrouver tous les clichés d'un remix entre Deauville et Saint-Trop'. Mais comme je n'attendais rien de cette station balnéaire, pas trop de déception. Aussi nous ne nous y attardons pas et continuons notre route...

Orpheus dans l'eau morte


Dead Sea Orpheus

A la Mer Morte, je vais de surprises en surprises. Bien sûr, je savais qu'on y flottait et qu'elle était extrêmement salée. Je n'imaginais pas en revanche sa texture presque huileuse, et que sa densité serait si perceptible au toucher. Petit bain et photo classique de rigueur à -422 mètres d'altitude... Daniel nous dit de bien nous doucher ensuite car les sels de cette mer, s'ils sont bons pour la peau, restent néanmoins abrasifs. Ok, je n'ai pas trop l'intention de finir en steak tartare.
Petit moment tristesse en songeant qu'aucune vie ne peuple cette mer (hormis quelques bactéries). Ce n'est pas là que nous plongerons...

Dead Sea

Sur les rives, à quelques endroits, des poches de couleurs se forment à cause des minerais qui remontent à la surface...


Dead Sea

Après un long trajet, nous arrivons à Bethléem, dans la banlieue de Jérusalem. Bien sûr, il aura fallu franchir un nouveau poste de garde (puisqu'en territoire Palestinien) et le fameux mur. Daniel élude tant que possible les considérations géopolitiques, redouterait-il notre jugement ? Ces conflits me désolent et ce mur est un bien triste symbole de l'incapacité des hommes à parvenir à l'entente.
Le sourire revient immédiatement après, devant une odieuse contrefaçon de la célèbre chaîne américaine de cafés...

Mur de protection
Contrefaçon

La basilique orthodoxe de la Nativité. Le mécréant que je suis ne peut s'empêcher de s'amuser de l'absence de conditionnel dans le discours de Daniel. "C'EST là que l'enfant Jésus EST né". Mais je garde pour moi mes convictions, je ne suis pas là pour le choquer non plus. J'ai apprécié également l'astucieux stratagème utilisé pour contraindre le visiteur à s'incliner en rentrant dans la basilique : il suffit juste de murer la porte en ne laissant qu'une hauteur d'1m20. Ce n'est pas pour rien que cette porte a été nommée "Porte de l'Humilité".
L'intérieur est chargé, autant en émotion qu'en breloques et dorures.

Entrée de la Basilique de la Nativité
Basilique de la Nativité

Je confesse ici ma crasse inculture religieuse et ma surprise d'apprendre que Jésus ne serait pas né dans une étable mais une grotte. Et c'est justement au-dessus de celle-ci que la Basilique a été construite. Toute une éducation à refaire, j'vous dis... En même temps, je ne suis pas baptisé, donc j'ai des circonstances atténuantes. En revanche, j'ai été un brin déçu que cette grotte n'ait pas été préservée en l'état, mais que les Eglises apostolique et catholique l'aient aménagée avec leurs autels respectifs : l'un étoilé marquant l'endroit précis où Jésus serait né, l'autre où Marie l'aurait ensuite installé dans la mangeoire. Des visiteurs se prosternent et embrassent l'étoile, frottent dessus une médaille et un chapelet qui deviendront certainement leurs grigris favoris. Je suis tout de même admiratif de la ferveur et des certitudes de ceux qui m'entourent. Les bras auraient pu m'en tomber, mais en fait, non, je respecte.

C'EST là que ça S'EST passé

La sortie de la grotte mène directement dans l'Eglise catholique Sainte-Catherine d'Alexandrie. C'est beau de voir que ces deux religions parviennent à faire grotte commune. J'ai été agréablement surpris par la sobriété du lieu.

Eglise Sainte-catherine d'Alexandrie
Eglise Sainte-Catherine d'Alexandrie

Allez, hop... On remonte dans le véhicule, on repasse le mur et les contrôles militaires pour arriver 10 km plus loin à Jérusalem. "La Ville des Trois Fois Saintes" est actuellement déserte si on imagine la foule qu'il y aura ici pour le week-end de Pâques...
Je n'ai pu m'empêcher de faire une spéciale dédicace à Aladdin en entrant dans la forteresse par la porte de Jafar... Mais Daniel m'a rapidement corrigé en me disant "Porte de JAFFA". Pfff, quel rabat-joie...

Porte de Jaffa
Jérusalem

Nous suivons Daniel dans les rues du Souk sur le Chemin de Croix, en direction de l'Eglise du Saint-Sépulcre, le lieu construit sur la grotte où le corps de Jésus aurait été apporté après avoir été descendu de sa croix (qui serait un T en fait, mais bon passons). Là, où il aurait disparu de son tombeau avant de revenir plus tard.
Si l'église ne paye franchement pas de mine vue de l'extérieur, de dedans, ça déchire sa race !

L'EdiculeL'Edicule de marbre où repose encore le tombeau

StèleLa stèle où le corps fut lavé et préparé

GolgothaLe Golgotha, où il fût crucifié

Petit quart d'heure de frayeur en quittant ce lieu puisque nous avons perdu Daniel dans les rues du Souk. Et bien, nous voilà dans de beaux draps. Nous nous imaginions déjà comme des... brebis égarées !
Plus de peur que de mal, nous avons fini par le retrouver à proximité du Mur Occidental (plus connu sous le nom du Mur des Lamentations).
On nous donne une kippa pour pouvoir nous en approcher, et bien entendu, nous nous sommes trompés en allant du côté des femmes... Daniel nous rappelle à l'ordre et nous explique les petits papiers qu'il faut glisser entre les pierres pour être entendu de Dieu. Il nous raconte également quelques anecdotes dont les visites de nombreux candidats français aux élections présidentielles... Cela ne m'amuse qu'à moitié en fait : Laïcité toussa toussa...

Mur des Lamentations

J'aime beaucoup cette photo.
L'homme traditionnaliste qui fait face à sa ville, quitte à tourner le dos au monde moderne.
Avec un flou de mouvement pour suggérer une évolution, un espoir...


Au cours de cette journée, Daniel a fait quelques allusions au conflit israélo-palestinien sur le mode "je dis ça, je dis rien". J'ai trouvé cela quelque peu déplacé, à la limite de la provocation, mais je me suis bien gardé de répondre quoi que ce soit. Nos vécus respectifs diffèrent tellement que cela aurait été ridicule.

Cette journée a été riche. Culturellement fascinante, même pour un agnostique. Et éprouvante pour le pacifiste idéaliste que je suis. J'ai essayé de vous la retranscrire telle que je l'ai ressentie, entre respect et rictus.
J'ai grandement apprécié qu'il ne soit pas fait commerce de tous ces lieux. On y entre gratuitement, et les amateurs de photo n'y sont pas frustrés. Le Vatican pourrait en prendre bonne note...

Mais l'heure tourne et la nuit tombe. Après le Saint-Sépulcre des chrétiens, le Mur Occidental des juifs, nous n'aurons finalement pas le temps de nous rendre au Dôme du Rocher et à la Mosquée Al-Aqsa des musulmans...
Nous avons beaucoup de route à faire pour rentrer et de nombreux postes de contrôle et frontières à franchir...

Cierges

Dans mon ryad

TabaMon ryad cinq étoiles est niché en plein désert, une oasis à l'est des montagnes du Sinaï (là où Moïse a appris jadis sur les tables que 8 fois 7 faisait 56) sur les bords de la Mer Rouge, côté égyptien à quelques kilomètres de Taba, juste en face de la Jordanie et tout proche d'Israël.

Dans mon ryad, il fait bon vivre. A cette époque de l'année, si le ciel est exempt de nuage, le soleil ne te foudroie pas sur place. Une brise tantôt légère vient te rafraichir, ou tantôt chaude si elle vient du désert. Alors, elle te sèche lorsque tu sors de l'eau.

PontonDans mon ryad, la proximité de massifs coralliens fait que la plage est réservée aux bains de soleil. Pour accéder à la mer, il faut emprunter un ponton qui te mène au-delà de la barrière de corail. Cela peut sembler contraignant, mais cette mesure conservatrice en fait un parc naturel paradisiaque pour la faune aquatique, et ceux qui aiment la contempler. Muni de palmes, d'un masque et d'un tuba, c'est le Monde de Némo qui vient s'offrir à toi.
Pour celui que cela rebuterait, mon ryad est équipé d'une somptueuse piscine et d'un jacuzzi bouillonnant bordé de superbe bougainvilliers, très agréable pour finir la journée.

Hyatt Regency by nightDans mon ryad, le voyageur est soigné aux petits oignons, des mets orientaux lui sont mijotés à chacun des repas, des cocktails et autres boissons lui sont préparés à la demande. Il n'y aura qu'à faire signe à Mahmoud qui a pour consigne d'exaucer le moindre souhait. Il te guidera ainsi vers le spa où hammam et massages te détendront comme jamais.

o°o

Ah Mahmoud... Rien que son prénom est une invitation. MahRRRmoud, avec le Reuh qui roule et râpe comme un claquement.
Ah Mahmoud... Son regard azuré si renversant et singulier.
Dans la moiteur du spa, allongé sur le ventre, je sens ses mains ramper sur mon dos à un rythme régulier, avec une pression de plus en plus soutenue. Mahmoud n'est plus un éphèbe depuis bien longtemps. Le vent du désert a marqué son visage qui reste très agréable sans être pour autant spécialement beau selon les canons officiels de l'air du temps. Ses mains ont cependant conservé la douceur de celle d'un enfant, les huiles de massage en sont certainement la cause. Un mince filet de barbe et une toison pectorale soigneusement entretenue affirme cependant son indiscutable virilité. Je m'abandonne à ses talents de masseur sans la moindre retenue.
Mahmoud a éteint la lumière de la pièce pour allumer quelques bougies parfumées, une musique égyptienne lancinante vient compléter cette ambiance de relaxation. Après avoir longuement malaxé mes pieds, il laisse remonter ses mains sur mes mollets et mes cuisses jusqu'à la serviette de coton blanc qui couvre mes fessiers. Me trompe-je ou à chaque passage ses mains auraient  tendance à remonter un peu plus haut ? Je ne crois pas. Un léger soupir de contentement m'échappe alors. Mahmoud prend cela comme un accord tacite à plus d'audace de sa part. D'un geste furtif, il fait glisser la serviette qui garde le peu d'intimité qui me reste. Il se place devant moi pour masser mes fesses, une main pour chacune d'elles, pas de jalousie. Les yeux entrouverts, je constate faire face à ses hanches. Je n'aurais pas été si hypnotisé que j'aurais sans doute noté qu'il avait ôté son haut. Un torse sculptural, finement ciselé. Oui, si j'en juge par ce que je vois, son bas de jogging blanc est bien le seul vêtement qu'il porte, et il semble se resserrer sur lui.
J'incline la tête pour le regarder dans les yeux. Un sourire vient fendre son visage. Non, il n'est pas spécialement beau, mais il a cette lueur dans le regard, cet éclat qu'on les hommes confiants de leur sexualité, celle des hommes qui maîtrisent les savoir-faire érotiques, ce fameux éclat auquel il m'est toujours difficile de résister. Mais je ne me sens pas l'âme d'un diplomate qui viendrait abuser des charmes du petit personnel à son service, alors je ferme les yeux et laisse faire. Mahmoud prononce quelques mots en arabe que je ne comprends pas, mais que je trouve si mélodieux que s'effondrent les remparts de mes sages résolutions. Instinctivement, mes reins se cambrent et Mahmoud ne perd pas une seconde pour explorer et titiller l'objet de sa convoitise...
Je ne résiste plus et viens plaquer mes lèvres contre son jogging. A travers le tissus, je devine son membre érigé et bouillonnant. Mes dents se referment sur la cordelette de sa ceinture et d'un mouvement de tête, je défais la boucle. Quelque chose empêche le pantalon de glisser, mais en quelques ondulations des hanches Mahmoud parvient à se libérer. Son sexe est à portée de ma langue. Elle effleure méticuleusement son gland et s'y attarde respectueusement avant de descendre centimètre par centimètre jusqu'à la base. D'une main, je m'agrippe à l'une de ses cuisses fermes et massives, de l'autre je caresse ses lourdes bourses. Malgré l'ivresse je ne peux ignorer la danse à laquelle se livrent les testicules à l'intérieur d'elles...
Entre temps, j'ai reçu la visite d'un doigt de mon partenaire. Il sait très bien où aller et où insister le bougre. "Si tu veux que j'y mette autre chose, je vais devoir d'abord glisser cet autre doigt... Et aussi... celui-là... Voilà...". En effet, sans être d'une longueur hors norme, son calibre est d'une largeur conséquente qui nécessite une préparation. Et il est vrai que les huiles de massages facilitent grandement certaines introductions...
Mahmoud m'a retourné sur le dos, il me rend la politesse buccale que je lui prodigue tout en continuant son exploration digitale. Dans cette position, je peux difficilement m'activer sur son chibre, je le laisse donc me fourrager la gorge selon son envie.
Vient le moment où il relâche son emprise. Je vais pour me redresser aussi, mais d'une main il me plaque sur la table de massage. D'accord, je le laisse continuer à diriger les opérations. Il sort d'un tiroir deux lanières de cuir avec lesquelles il me noue les poignets aux pieds de la table. Ne t'inquiète pas, je n'ai pas la moindre intention de me sauver, mais je veux bien jouer ce jeu là. Abuse donc de moi comme il te plaira, je suis à ta merci. Mahmoud se saisit d'une coupelle contenant diverses feuilles et épices. Il verse un liquide huileux dessus, craque une allumette pour y mettre le feu, et laisse brûler le tout un instant avant de souffler les flammes. La fumée se propage dans la pièce et avec elle une odeur enivrante de miel et d'épices. Il approche le récipient de mon visage, m'invitant ainsi à le respirer profondément. Je m'exécute, un trouble m'envahit jusqu'au cerveau, je sens mes tympans battre la chamade...
Quand je reprends mes esprits, je découvre la tête de Mahmoud entre mes cuisses qu'il a écarté, sa langue prépare un terrain qui ne demande qu'à être exploré. Consciencieusement, il humidifie l'orifice, le lustre et fait habillement pénétrer sa langue aussi loin qu'il peut. A entendre ses furtifs gémissements, je suppute qu'il y prend autant de plaisir que moi. S'il continue longtemps ainsi, il pourrait très bien me faire exploser avant même l'assaut...
Mahmoud a promptement enfilé son habit de latex et attrape mes chevilles qu'il lève à hauteur de ses épaules et prépare son entrée dans mon jardin secret. Je me contracte légèrement, volontairement. Je suis tellement excité et je ne souhaite pas trop lui faciliter la tâche. Je crois que je tiens surtout à le sentir passer. Espérances comblées. J'ai bien cru qu'il me déchirait les entrailles. Ses va-et-vient ont d'abord été lents, d'une douceur inattendue. Si les sangles entravent toujours mes mouvements, il ne me viole pas pour autant, il me fait bel et bien l'amour. J'en savoure chaque instant.
La coupelle diffuse toujours ses fumées aphrodisiaques. J'entends toujours au loin les percussions et les instruments à cordes dont le rythme s'accélère et avec eux les grincements des pieds de bois de la table de massage sur laquelle je suis toujours retenu captif et consentant. Mahmoud se fait maintenant brutal et me ravage de l'intérieur. J'ai l'impression de ressentir précisément les veines de sa queue qui avaient retenues un peu plus tôt mon attention. De Mahmoud l'explorateur à Mahmoud l'envahisseur. Ses coups de boutoir se font plus secs et toujours plus profonds. Mahmoud le bestial me dérobe quelques cris auxquels il ajoute les siens. Son braquemart abandonne complètement mon corps avant de s'y replonger d'une traite déchaînée, sans ménagement au risque de me voir capituler. Mais non, au contraire, je fais tout, malgré ma mobilité restreinte, pour onduler et m'empaler au mieux sur sa bite conquérante. Mahmoud vocifère quelques paroles en arabe. Je ne saurais dire s'il m'insulte ou me flatte, je ne reconnais pas les deux trois injures que j'ai apprises. Peu m'importe, je veux bien être sa chienne occidentale. Mon corps entier vacille et n'a de cesse de se contracter sur l'organe infiltré. Orgasmique.
N'y tenant plus, son dard me quitte une dernière fois. Il a à peine le temps d'ôter la capote qu'il m'inonde le corps de longs jets drus puissants. Ses râles conjugués à mes halètements me poussent à l'extase, et sa main qui me branlait alors qu'il jouissait ne tarde pas à extirper mon jus qui se mêle au sien...

o°o

Palmier

Une main caresse mon bas ventre. J'ouvre lentement les yeux. Les rayons du soleil filtrent par les boiseries des fenêtres. Le visage de Jièm se précise.
Ah ! Que serait un voyage dans le Maghreb sans un petit rêve érotique ?
Je lui rends son sourire matinal.
Et encore cet éclat dans le regard.
Je lui attrape la main. Viens-là toi, ça va être ta fête...

Dans mon ryad, on y passe des vacances idéales...
;-)

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